
Le Musée d’Histoire de la Vie Quotidienne est un musée de société, qui traite de la vie quotidienne des habitants du Petit-Caux mais aussi de l’ensemble de la population française de la fin du 19e siècle jusqu’à la fin du 20e siècle.
Vous n’avez pas bien connu votre grand-tante, mais cela ne l’a pas empêché de vous léguer la maisonMercier, son incroyable...
En compagnie d’une guide conférencière, venez découvrir les collections permanentes du musée. Durée max 30 minA partir de 8 ansTarifs :...
Après une courte visite de l’exposition temporaire « Les vitrines Orphelines », viens créer ta propredevanture de Noël et repars...
Après une courte découverte des jouets présents dans le musée, viens aider les lutins du Père Noël à décorer les...
Du 28 juin au 30 décembre 2025, le Musée d’Histoire de la Vie Quotidienne invite le public à découvrir sa nouvelle exposition temporaire intitulée « Les Vitrines Orphelines. La France sillonnée par Franck Delautre.»
Cette exposition captivante met en lumière le travail de Franck Delautre, un photographe passionné qui parcourt la France à vélo depuis une dizaine d’années pour capturer l’image de vitrines de commerces abandonnés. À travers une série de clichés empreints de nostalgie et de poésie, l’artiste offre une réflexion sur ces lieux témoins d’un passé révolu, en résonance avec les collections du musée.
Parallèlement, le musée présente une autre facette du commerce local à travers une exposition de portraits de commerçants de Petit-Caux, visibles à l’accueil-boutique du musée. Ces photographies en noir et blanc, réalisées par le service communication de la Ville de Petit-Caux, offrent un regard intime et sincère sur le commerce de proximité actuel.

Don de la famille Monart, le 2 septembre 2014
L’usine de boissellerie Monart est fondée en 1900 par les frères Georges (1872-1950) et Edouard (1867-1915) Monart à Lacroix-Saint-Ouen, dans l’Oise, en bordure de la forêt de Compiègne. Les vingt ouvriers de l’usine réalisent des articles ménagers, des petits meubles et des jouets en bois. Dès 1928 l’entreprise se spécialise dans la fabrication de jouets de garçons. En 1938, Pierre (1911-1999), le fils de Georges Monart, reprend l’usine. Il modernise les machines et oriente la production vers les jouets roulants : automobiles, chariots, grands et petits camions. En 1940, les bureaux sont bombardés et l’usine pillée ; celle-ci doit interrompre la production de jouets, interdite par l’occupant allemand. L’usine revient alors à ses activités de scierie et boissellerie. Discrets signes de résistance patriotique, les articles ménagers sont décorés de motifs bleu, blanc, rouge. Après la guerre, la fabrication des jouets redémarre et s’intensifie, jusqu’au sein de l’Union française.
En 1949, Pierre Monart crée Joujoulac. Les caractéristiques des jouets Joujoulac sont les éléments basculants ou amovibles et les couleurs vives à la finition laquée, comme sur ce camion. En 1960, dans la « Revue du jouet français », Pierre Monart explique avoir envisagé la conception des jouets en tenant compte de la sensibilité enfantine. Les formes doivent être simples pour laisser la place à l’imagination de l’enfant et fonctionnelles pour faciliter et rendre agréable la manipulation du jouet. Les couleurs vives et contrastées ont également été choisies en tenant compte des goûts des enfants. Ces aspects sont représentatifs de l’évolution de la place de l’enfant dans la société et de l’importance accordée au plaisir et à l’imagination dans le jeu au XXe siècle. En consécration de ces efforts, la marque reçoit en 1956, l’oscar du Jouet pour son modèle de voiture DS 19. En 1969, l’usine ferme ses portes au départ à la retraite de Pierre Monart et en raison de la concurrence des matières plastiques dans la fabrication des jouets.